120
battements par minute
Genre : Drame
Réalisateur : Robin Campillo
Société de production : Les films de Pierre
Durée : 143 min
Sortie : 23 août 2017
Nationalité : Français
Note : 4,5/5
Bande d’annonce : https://www.youtube.com/watch?v=C5wiP5YULYQ
Synopsie :
Au début des années 90, pendant que le SIDA tue depuis près de 10
ans. L’association de l’Act-UP-Paris lutte sans arrêt contre la
méconnaissance de la maladie auprès des jeunes en organisant des
actions pour la faire connaître et montrer qu’elle est dangereuse.
Nathan, nouveau dans le groupe, va être bouleverser face à la
radicalité surprenante de Sean.
120 battements est un film bouleversant retraçant l’histoire d’un
jeune homme surprenant mais aussi attachant : Sean, et de
l’association dont il était membre depuis ces débuts.
Dans ce film, nous faisons face à une méconnaissance totale, les
séropositifs n’en savent pas plus que le monde en général à
part le fait de savoir qu’ils vont mourir tôt ou tard. Malgré
tout, ils ne restent pas se lamenter sur leurs sorts mais se battent
pour les générations futures et les futurs malades afin d’en
savoir plus, et mettre en garde les séronégatifs qui ne se sentent
pas concernés face à celle-ci car ils pensent que ça ne touche que
certaines catégories de personnes tels que les drogués, les
prostituées, les homosexuels. Néanmoins à coté de ça, il y a les
médicaments à prendre sans arrêt et profiter du peu de vie qu’ils
leurs restent car une maladie opportuniste peut vite arriver (on ne
meurt pas du SIDA même, mais des maladies opportunistes car le VIH
tue les lymphocytes qui forment le système immunitaire alors les
maladies opportunistes s’installent, tels que la tuberculose,
pneumonie, cancers…étant donné que le malade n’a plus de
système immunitaire).
Les actions font authentiques, elles paraissent vraies, on peut
constater une colère auprès de ceux-ci mais aussi de la peur face à
leurs avenirs incertains. Et ils souhaitent que les choses bougent
que les pouvoirs publics ainsi que les entreprises pharmaceutiques
prennent au sérieux leur combat et fassent avancer les choses et
leur reprochent leur passivité face à l’information et la lenteur
de la mise en place des traitements.
Ce long-métrage est filmé de façon surprenante mais magnifiquement
bien. Les débats font plus vrais que nature, les échanges sont
instructifs. De plus, on peut voir qu’ils ont du mal à trouver des
affiches, des slogans... montrant alors la réalité étant donné
que dans la vraie vie, les slogans ne viennent pas sous un claquement
de doigts. Leur
rattachement à la vie est reflété par la musique qu’ils écoutent
au cours de leurs soirées festives, elle marque leurs battement de
cœur qui est le symbole de la vie et de l’amour.
Enfin, le jeu d’acteur est incroyable ce qui a valu à Nahuel
Perez Biscayart
(Sean)
le césar du meilleur espoir masculin 2018, ce film est l’un des
films les plus récompensés au césar 2018 avec 6 récompenses à
son actifs. De
plus, le réalisateur, Robin Campillo a un point de vue historique
puisqu’il a lui même assisté à certaines manifestations de
l’Act-Up-Paris.
Pour conclure, lorsque nous regardons ce film, nous pouvons presque
rentrer dedans et vouloir les aider puisque cette ignorance totale
est inacceptable. On se met à leur place, et voyons la dure réalité
de ce qu’ont enduré les personnes atteintes du SIDA à l’époque
car c’était une nouvelle maladie que personnes ne connaissaient.
Actuellement, nous ne savons pas tout sur celle-ci notamment comment
en guérir malgré cela nous savons comment elle se transmet et donc
comment éviter de l’avoir. Enfin les campagnes de prévention sont
multiples, permettant une prévention optimale auprès des français
contre la dangerosité de cette maladie.
Maïwenn
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire