25 mars 2018


120 battements par minute



Genre : Drame 
Réalisateur : Robin Campillo
Société de production : Les films de Pierre
Durée : 143 min
Sortie : 23 août 2017
Nationalité : Français
Note : 4,5/5
Bande d’annonce : https://www.youtube.com/watch?v=C5wiP5YULYQ

Synopsie :

Au début des années 90, pendant que le SIDA tue depuis près de 10 ans. L’association de l’Act-UP-Paris lutte sans arrêt contre la méconnaissance de la maladie auprès des jeunes en organisant des actions pour la faire connaître et montrer qu’elle est dangereuse. Nathan, nouveau dans le groupe, va être bouleverser face à la radicalité surprenante de Sean.

Mon avis :

120 battements est un film bouleversant retraçant l’histoire d’un jeune homme surprenant mais aussi attachant : Sean, et de l’association dont il était membre depuis ces débuts.
Dans ce film, nous faisons face à une méconnaissance totale, les séropositifs n’en savent pas plus que le monde en général à part le fait de savoir qu’ils vont mourir tôt ou tard. Malgré tout, ils ne restent pas se lamenter sur leurs sorts mais se battent pour les générations futures et les futurs malades afin d’en savoir plus, et mettre en garde les séronégatifs qui ne se sentent pas concernés face à celle-ci car ils pensent que ça ne touche que certaines catégories de personnes tels que les drogués, les prostituées, les homosexuels. Néanmoins à coté de ça, il y a les médicaments à prendre sans arrêt et profiter du peu de vie qu’ils leurs restent car une maladie opportuniste peut vite arriver (on ne meurt pas du SIDA même, mais des maladies opportunistes car le VIH tue les lymphocytes qui forment le système immunitaire alors les maladies opportunistes s’installent, tels que la tuberculose, pneumonie, cancers…étant donné que le malade n’a plus de système immunitaire).
Les actions font authentiques, elles paraissent vraies, on peut constater une colère auprès de ceux-ci mais aussi de la peur face à leurs avenirs incertains. Et ils souhaitent que les choses bougent que les pouvoirs publics ainsi que les entreprises pharmaceutiques prennent au sérieux leur combat et fassent avancer les choses et leur reprochent leur passivité face à l’information et la lenteur de la mise en place des traitements.
Ce long-métrage est filmé de façon surprenante mais magnifiquement bien. Les débats font plus vrais que nature, les échanges sont instructifs. De plus, on peut voir qu’ils ont du mal à trouver des affiches, des slogans... montrant alors la réalité étant donné que dans la vraie vie, les slogans ne viennent pas sous un claquement de doigts. Leur rattachement à la vie est reflété par la musique qu’ils écoutent au cours de leurs soirées festives, elle marque leurs battement de cœur qui est le symbole de la vie et de l’amour.
Enfin, le jeu d’acteur est incroyable ce qui a valu à Nahuel Perez Biscayart (Sean) le césar du meilleur espoir masculin 2018, ce film est l’un des films les plus récompensés au césar 2018 avec 6 récompenses à son actifs. De plus, le réalisateur, Robin Campillo a un point de vue historique puisqu’il a lui même assisté à certaines manifestations de l’Act-Up-Paris.

Pour conclure, lorsque nous regardons ce film, nous pouvons presque rentrer dedans et vouloir les aider puisque cette ignorance totale est inacceptable. On se met à leur place, et voyons la dure réalité de ce qu’ont enduré les personnes atteintes du SIDA à l’époque car c’était une nouvelle maladie que personnes ne connaissaient. Actuellement, nous ne savons pas tout sur celle-ci notamment comment en guérir malgré cela nous savons comment elle se transmet et donc comment éviter de l’avoir. Enfin les campagnes de prévention sont multiples, permettant une prévention optimale auprès des français contre la dangerosité de cette maladie.
Maïwenn

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