08 juin 2018



Ma raison de vivre 

" Quand l'espoir ne tient qu'à un fil, l'amour est un miracle"

Auteur : Rebecca Donovan
Edition : Pocket Jeunesse
Sortie : 2015
Pages : 544
Note : 9/10

Synopsis : 
Lycéenne parfaite, athlète accomplie aux notes maximales, Emma n'a pourtant qu'une amie, Sara, et ne sort jamais. Personne ne la connaît vraiment. C'est ce mystère qui attire immédiatement Evan, tout juste arrivé de San Francisco. En quelques jours, il va bouleverser le quotidien bien huilé de la jeune fille, et devenir sa raison de vivre. Mais il ignore qu'en tentant coûte que coûte d'entrer dans sa vie, il la menace directement. En effet, Emma vit chez son oncle et sa tante qui la maltraite quotidiennement, parfois jusqu'au sang. Et si elle fait profil bas, c'est avant tout pour que personne ne remarque ses nombreux bleus …

Mon avis :
Nous nous retrouvons ici avec un premier tome d'une trilogie qui me tentait déjà beaucoup. J'ai commencé le livre en ayant une idée vague de l'histoire : une fille qui n'a pas une vie facile et qui supporte plus que n'importe qui ne le devrait. Et ça a été suffisant pour me transporter.

Nous retrouvons Emma alias Emily qui vit chez son oncle et chez sa tante qui ne sont pas forcément correct avec elle … en particulier sa tante qui ne peut absolument pas la supporter. Pourtant Emma ne fait rien de désobligeant au contraire : elle aide pour les tâches ménagères, elle reste discrète au maximum; cependant ce n'est toujours pas assez pour sa tante. Emma n'a qu'une envie, que tout cela se termine. Cependant, elle doit attendre la fin de ses études pour enfin partir et être libre. Emma est une jeune femme courageuse qui se bat pour ce qu'elle pense être juste malgré tous les obstacles qui pourraient l'empêcher d'avancer. En outre, Emma ne vit pas vraiment, elle survit, pour elle, la vie n'a pas encore de sens, son seul objectif est de tenir jusqu'à la fin de ses études et d'avoir un dossier irréprochable pour pouvoir accéder à une bourse.

Enfin, ça c'était avant l'arrivé d'Evan, un jeune garçon qui ne lâche pas Emma voulant savoir qui se cache derrière cet être transparent au premier abord. Cependant, Emma n'est pas du genre sociable. Elle qui n'a que Sara comme amie, ne connaît pas les soirées, ni les sorties entre amies. La raison est toujours la même : Carol, sa tante ne l'autorise pas à sortir, lui empêche toute vie sociale. C'est sans compter sur Evan et Sara qui essaye tant bien que mal de rendre la vie d'Emma plus facile, de la faire rire, alors qu'en perspective, sa vie reste désastreuse.

J'ai énormément apprécié Evan et Sara. Ils sont tous les deux pleins de vie, drôles et d'une gentillesse extravagante. Sara a beau être une des plus belles filles du lycée, elle n'a jamais lâché Emma et a toujours été là pour elle. Evan, lui, ne c'est pas arrêté au apriori et a permis à Emma de sortir de sa coquille et d'enfin être heureuse et de connaître l'amour. Car oui, Evan et Emma ne sont pas qu'ami … Même si leur relation est tumultueuse et compliqué, presque impossible, il ne pouvait en être autrement. Evan est pour moi la personne qui fait comprendre à Emma que vivre ce n'est pas que ça, qu'il faut parfois prendre des risques pour être heureuse.

Cependant, malgré Evan et Sara, la souffrance d'Emma ne s'arrête pas. Sa tante la persécute toujours autant ce qui mène à des scènes beaucoup trop violente pour une jeune fille. L'auteur arrive vraiment à décrire des scènes violentes sans trop nous donner de détails non plus ce qui permet aux scènes de rester supportable. Une violence comme celle qui est décrite peu paraître inimaginable mais c'est pourtant ce que vivent de nombreuses personnes …

Ma raison de vivre est vraiment un énorme coup de cœur ! C'est un livre fort, bouleversant, bien écrit et avec une histoire bien menée ! Je regrette seulement de l'avoir lu à une période où il m'était difficile de lire et donc où je n'est pas pût en profiter pleinement. Mais je suis quand même impatiente de lire le tome 2 après cette fin plus que terrifiante, bouleversante et de replonger dans cet univers.

Léa


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