Eiffel 

Genre : Documentaire
Réalisateur : Martin Bourboulon
Société de production : VVZ Production
Durée : 115 minutes
Sortie : 2021
Bande annonce : https://youtu.be/pa5aj3UFCoE
Note : 4,5/5

Synopsis : 

A la fin des années 80, Gustave Eiffel vient de collaborer à la construction de la statue de la liberté. Il doit alors faire face à la pression du gouvernement français qui souhaite qu'il conçoive quelque chose de spectaculaire pour l'Exposition universelle de Paris de 1889. Alors que l'ingénieur ne s'intéresse qu'au projet du métropolitain, il recroise Adrienne Bourgès, son amour de jeunesse, rencontrée lors de la construction d'une passerelle au dessus de la Garonne en 1860. Cette relation interdite et secrète va l'inspirer. 

Mon Avis : 

Hey !

Je suis allée voir ce film il y a quelques jours et j'avoue que je n'avais aucune attente. Je m'attendais à voir un film plutôt sympas qui me permettrait d'en savoir plus sur le travail de Gustave Eiffel. En tout cas, je ne m'attendais pas à prendre la claque que j'ai reçue. Ce film est une merveille que tout le monde devrait voir. 

Dans un premier temps, le côté histoire et passage d'informations est vraiment présent et très bien traduit à l'écran. J'ai VRAIMENT aimé voir comment avait été construit la Tour Eiffel et surtout de voir d'où venait l'inspiration de l'artiste. C'est fou de voir, qu'au début, il n'était pas du tout parti sur l'idée de ce chef d'œuvre. Je ne sais pas à quel point ce film suit la véritable histoire de l'ingénieur, mais il nous permet, dans tous les cas, de nous faire une idée de ce qui s'est vraiment passé. Le côté technologique m'a aussi beaucoup plu. J'aime en règle général, tout ce qui est lié à l'architecture ou aux méthodes de construction en tout genre. Mais c'est vrai que voir les méthodes de Gustave Eiffel pour contourner les obstacles : c'est fascinant. 

Il y a également la relation entre les deux protagonistes qui est magnifique. Il y a très peu de dialogue ou de réel conversation, mais on ressent et on comprend tout ce qui se passe entre eux. J'aime ce genre de romance. Parfois, ça ne sert à rien de suréxpliquer ce qui se passe, ça peut même parfois faire perdre du charme à l'histoire d'amour. J'ai aimé voir le développement de la relation dans le temps. Les passages du passé au présent sont magnifiquement bien faits. Nous comprenons ainsi comment les personnages en sont arrivés là et le parallèle entre présent et passé permet de nous tenir en haleine puisque nous cherchons à comprendre ce qui s'est passé. Mais ce côté de l'histoire ne repose que sur le talent des deux acteurs. J'aimais déjà Emma Mackey, mais c'est vrai qu'elle est éblouissante dans ce film tant d'un point de vue physique que par son jeu d'actrice. J'ai également aimé le jeu d'acteur de Romain Duris , même si son personnage a moins retenu mon attention. Son côté vif, passionnel, intelligent et déterminé  est particulièrement intéressant à regarder et c'est ce qui fait tout le charme de son personnage. Cependant, ce n'est vraiment de là que vient mon coup de cœur pour ce film.  A la rigueur, l'évolution d'Adrienne est si prenante que je suis sortie du cinéma avec l'image de cette femme d'époque éblouissante et avec tant de facettes ... J'aimerais vraiment revoir ce film juste pour le plaisir des yeux. 

Enfin, et là c'est le plus gros point positif de ce film : il est tout simplement beau à regarder.  Les images et la façon de filmer rendent vraiment le film unique. Entre, les différentes colorimétries, les plans de la Tour Eiffel ou encore les plans des moyens de construction avec les ouvriers, donne un plus au film d'un point de vue artistique. 

En outre, c'est un film que je conseillerais à tout le monde. Déjà, car il apporte des connaissances et que connaître l'histoire d'un des monuments les plus beaux de France ça ne peut qu'être positif. Et puis surtout parce que c'est le genre de film qui nous laisse pantelants pendant un bout de temps. Je ne pensais pas en allant le voir qu'il serait possible que je veuille le revoir, mais il est si beau qu'il est fort possible que je le re regarde un jour. 

Léa